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Pilote d'hélicoptère
Le ou la pilote d'hélicoptère, militaire ou civile, participe à des missions de combat ou de secours. Il ou elle est capable de se poser n'importe où et d'évoluer en montagne ou en mer. Sang-froid et ténacité sont nécessaires pour exercer ce métier.
Nature du travail
Préparer son plan de vol
Le ou la pilote d'hélicoptère transporte des passagers en garantissant leur sécurité. Il ou elle est également en charge des liaisons radio et est à l'affût de la moindre anomalie ou panne d'appareil. Avant tout départ, il ou elle prépare son plan de vol : traçage, vérification du carburant, contrôle de la météo... Il ou elle doit également être capable de poser son appareil n'importe où, de voler à basse altitude, ou en milieu montagneux ou maritime.
Pilote dans l'armée
Quand il ou elle ne travaille pas dans le civil, le ou la pilote d'hélicoptère est affecté/e au sein de l'armée (de Terre, de l'Air ou dans la Marine nationale) où il ou elle effectue des missions de combat, de reconnaissance, de transport de troupes, d'appui aux combattants évoluant sur le sol.
Pilote dans la Sécurité civile
Au sein de la Sécurité civile, le ou la pilote d’hélicoptère joue un rôle central dans les missions de service public, comme effectuer des sauvetages en montagne et en mer (de jour comme de nuit) ou des évacuations sanitaires d’urgence, lutter contre les incendies de forêt, intervenir lors de catastrophes naturelles.
Pilote dans la Gendarmerie
Au sein de la Gendarmerie nationale, le ou la pilote participe à des missions d’assistance, de police judiciaire (arrestations, renseignements, reconstitutions) et de police administrative (prévention, surveillance de la route).
Compétences requises
Des compétences physiques
Ce métier demande de réelles compétences physiques. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle un test d'aptitude physique est obligatoire. En effet, les conditions de travail du ou de la pilote sont parfois stressantes du fait des horaires et des lieux de vol. Il ou elle doit faire preuve d'endurance, pour rester assis de longues périodes. Pour prévenir les risques, des visites médicales régulières sont organisées avec un bilan complet tous les 2 ans pour les gendarmes pilotes, tous les ans dans le civil.
Un bon mental
Quand on a la vie des personnes qu'on transporte entre ses mains, il faut faire preuve de prudence, de vigilance et de sang-froid pour gérer les imprévus.
Une véritable organisation en amont
Avant même de décoller, le ou la pilote d'hélicoptère est déjà dans son vol. Il ou elle prépare son trajet grâce aux cartes aéronautiques et n'oublie jamais de consulter les bulletins météo.
Dépendant de la météo
Le pilotage dépend des contraintes météorologiques (grand vent, pluie, températures basses, visibilité réduite...) qui obligent parfois le ou la pilote d'hélicoptère à travailler durant des plages horaires assez larges et avec des horaires d'astreinte.
Les risques du métier
Les pilotes doivent souvent manoeuvrer dans des endroits à risques, notamment lorsqu'ils sont appelés à réaliser des missions de sauvetage. Ils peuvent voler en milieu montagneux, maritime ou forestier, de jour comme de nuit.
Salaire
Salaire du débutant
A partir de 2500 euros brut par mois, dans la gendarmerie
A partir de 2800 euros brut par mois, dans la Sécurité civile.
Intégrer le marché du travail
Une formation coûteuse
La formation pour devenir pilote d'hélicoptère étant très onéreuse (environ 150 000 €), la plupart des pilotes professionnels est issue de l'armée. En échange du financement de sa formation, le ou la pilote d'hélicoptère s'engage, par exemple, à servir durant un certain nombre d'années.
Des évolutions dans le secteur civil
La reconversion des pilotes militaires se fait souvent dans le secteur civil, ce qui leur permet de travailler dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme, etc. Cependant le recrutement à la Sécurité civile est exigeant : expérience de vol préalable, condition médicale stricte, sélection rigoureuse... avant de bénéficier d’une formation spécifique aux missions de secours et d’urgence.
Un brevet de pilote est nécessaire. Beaucoup préféreront la voie militaire pour obtenir le diplôme d'hélicoptère car elle nécessite un moindre coût.
Pour exercer dans l'une des 3 armées ou la gendarmerie, la filière d'officier sous contrat pilote est ouverte aux titulaires au minimum d'un bac. Le recrutement des pilotes se fait à la fois sur l'aptitude médicale, sur la réussite aux tests psychotechniques et sur un entretien psychologique et de motivation. Une fois ces tests réussis, les élèves suivent une formation dispensée par les écoles de l'aviation de l'armée de terre (ALAT). Pour être gendarme pilote, le candidat doit effectuer 2 autres journées de tests, d'entretiens psychologique et de motivation afin de déterminer son profil. La formation dure 24 mois (16 mois en école et 2 mois de stage) avec 50 heures de vol à valider.
Pour exercer une activité rémunérée dans le transport aérien commercial ainsi que dans le travail aérien, le candidat doit obtenir la licence de pilote privé d'hélicoptère et la licence de pilote professionnel d'hélicoptère assurée par des écoles de pilotage privées. Pour les formations dans le domaine civil, il faut prévoir un budget de 30 000 euros au minimum.
Niveau bac
Épreuves de sous-officier sous contrat de pilote après une formation spécifique
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