Travailler chez soi...

Ce métier est idéal pour les personnes qui souhaitent travailler chez elles. En contrepartie, elles doivent s'adapter aux horaires variables des parents qui leur confient leur progéniture. Par exemple, l'assistant maternel ou l'assistante maternelle doit assurer, tôt le matin, l'accueil des enfants, et parfois tard le soir, un petit nombre d'heures ou sur certains jours de la semaine seulement. Un contrat avec les parents fixe les horaires et la rémunération.

...ou en crèche familiale

Certains assistants font le choix de travailler en crèche familiale, dans le cadre d'une municipalité. Ils bénéficient alors du soutien de l'équipe, notamment des puéricultrices. Ils se rendent régulièrement à la crèche, avec les enfants, pour des ateliers collectifs.

Assumer de grandes responsabilités

Les journées de travail, denses, commencent souvent avant l'arrivée des enfants (préparation du déjeuner) et se terminent après leur départ (rangement et nettoyage de la maison pour le lendemain). L'assistant maternel ou l'assistante maternelle doit aussi faire preuve d'une attention soutenue en raison des risques élevés d'accident avec des enfants en bas âge, tout en prenant le temps de passer le relais aux parents (a-t-il ou a-t-elle bien dormi ? bien mangé ?, etc.).

Salaire

Salaire du débutant

Selon la convention collective de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile, le tarif est de 3, 64 € brut/heure.

Intégrer le marché du travail

Un travail assuré

Rares sont les assistants maternels qui n'arrivent pas à garder suffisamment d'enfants. En raison d'un besoin croissant de places de garde (saturation des places en crèches), le métier offre de réelles perspectives d'emploi.

Agrément et maturité obligatoires

Si en théorie il suffit d'être majeur pour obtenir l'agrément, en réalité il faut avoir son propre logement et ne plus dépendre de ses parents. Il faut présenter des garanties de maturité suffisantes pour assumer la grande responsabilité de s'occuper de tout-petits.

Statut d'indépendant

Sur les 360 000 assistants maternels, 90 % sont indépendants. À eux d'établir le contrat (horaires, salaire) avec chaque parent employeur, selon des minima fixés par la loi. Les crèches familiales municipales, certaines associations et les caisses d'allocations familiales recrutent aussi des assistants maternels. Des débouchés existent dans les crèches et les haltes-garderies sous statut privé, comme les crèches d'entreprise, par exemple.

Pour exercer, il faut obtenir l'agrément du Conseil général, puis suivre une formation de 120 heures. Aucune condition de niveau d'études n'est imposée.

Pour être agréé, il est nécessaire d'avoir son propre logement, d'être en bonne santé et de maîtriser le français oral. Des assistants sociaux et des auxiliaires de puériculture de la PMI (protection maternelle et infantile) visitent également le domicile pour s'assurer qu'il est adapté à l'accueil d'enfants, et qu'il respecte les règles de sécurité. Des entretiens évaluent par ailleurs la motivation et l'équilibre du milieu familial.

Une fois agréé, il faut suivre 60 heures de formation avant d'accueillir les premiers enfants, puis 60 heures en cours d'emploi. Les formations sont entièrement prises en charge par le Conseil général. Au programme : nutrition et sommeil de l'enfant, hygiène et toilette, relations avec les enfants et leurs parents, module de secourisme du petit enfant... L'agrément doit être renouvelé tous les 5 ans. Il permet de garder 2 enfants. Une dérogation peut être accordée pour en garder 3 ou 4.

Les titulaires du CAP accompagnant éducatif petite enfance ou du DE (diplôme d'État) auxiliaire de puériculture sont dispensés de cette formation.

Après la 3e

CAP accompagnant éducatif petite enfance

DE auxiliaire de puériculture