Derrière l’écran, en ligne ou dans un stade, le ou la e-sportif/ve participe à des tournois de jeux vidéo, en solo ou en équipe. Comme tout athlète, il ou elle s'entraîne plusieurs heures par jour et gère la pression avec esprit de compétition.

Fortnite, Counter-Strike, League of Legends... le joueur ou la joueuse e-sport n'évolue pas dans une piscine ou un dojo, mais sur un terrain de jeu virtuel. Il ou elle participe à des tournois de jeux de plateforme, de combat, de course, de stratégie, de tir ou de disciplines sportives comme le football, en ligne, dans des salles de concert ou des stades. Et ce en solo ou en équipe, parfois sous la houlette d'un coach ou d'un préparateur mental. On devient « pro-gamer » en gagnant sa vie grâce aux tournois et compétitions officielles. Il faut exceller dans son jeu de prédilection, suivre son évolution (nouvelles zones à explorer) et être capable de changer de spécialité. Les jeux passant rapidement de mode, il ne faudrait en effet pas rester sur la touche. La pratique de l’e-sport, reconnue par le Comité international olympique, exige les qualités de tout sport de haut niveau : entraînement intensif, condition physique excellente, rythme de vie réglé. Fin stratège, il ou elle développe des tactiques pour battre ses adversaires. Une bonne santé physique et mentale est nécessaire pour éviter les blessures (comme les tendinites) et gérer le stress. Le défi est aussi d'attirer les sponsors pour gagner en visibilité. Collaborer avec des marques permet d’obtenir des financements (pour les déplacements par exemple) et des revenus supplémentaires, en plus des gains en compétition. Souvent, les e-sportifs diffusent leurs parties en direct sur des plateformes de streaming.

Durée des études

Récent, le métier n'exige aucun diplôme.