La magistrate administrative ou le magistrat administratif tranche les litiges opposant citoyens et administration. Il analyse les dossiers, écoute les arguments, applique le droit et rédige des décisions motivées, garantissant la légalité des actes publics et la protection des droits.

Décider si une expulsion est légale, trancher un litige fiscal, examiner le recours d’un citoyen contre une décision de l’État… : c’est à la magistrate administrative ou au magistrat administratif que revient cette mission délicate. Spécialiste du droit public, il ou elle juge les litiges opposant les particuliers, les entreprises ou les associations, à l’administration. Dans son bureau, pas de place pour l’improvisation : chaque dossier est analysé, chaque argument scruté, chaque texte de loi confronté à la situation réelle. Les magistrats administratifs instruisent les affaires qui leur sont confiées avec la plus grande rigueur. Ils écoutent les différentes parties lors des audiences, puis rédigent des décisions motivées. Ces dernières peuvent concerner des domaines très variés : urbanisme, environnement, contrats publics, fiscalité, etc. Autant de terrains sensibles où la précision juridique est essentielle. Placés au cœur de la démocratie, les magistrats administratifs œuvrent avec impartialité, en toute indépendance, guidés par l’intérêt général. Recrutés via un concours, ces professionnels exercent au sein des tribunaux administratifs ou des cours administratives d’appel. Au quotidien, leur activité exige une grande capacité de travail et une résistance à la pression, les dossiers pouvant s'avérer complexes. Des qualités d'expression à l'oral et à l'écrit sont indispensables.

Après le bac

3 ans d'études pour préparer une licence de droit ou une licence administration publique (LAP), et présenter le concours de magistrat administratif qui exige un niveau bac+3 au minimum.